Retour au Canada!

Voilà, nous arrivons à l’étape suivante de notre périple. Après notre retour en France nous profitons de plusieurs semaines pour revoir nos familles, quelques amis et inscrire les enfants à l’école le temps d’en savoir plus sur la suite. Et finalement la bonne nouvelle tombe, je (Bénédicte) reçois une proposition pour travailler à Ottawa chez Thales, comme en France.

Comment nous en sommes arrivés là

Petit retour en arrière. Au cours de notre voyage, nous avons été touchés par la simplicité et le côté chaleureux des canadiens. La nature omniprésente, la taille humaine d’Ottawa et la possibilité pour les enfants de devenir bilingues nous ont convaincus . Ottawa fait partie de nos destinations préférées pour terminer le voyage et y vivre. Donc nous décidons de rentrer plus tôt que prévu pour être capable de préparer la suite : vendre le camping-car que nous ne pouvions pas garder car moins de 15 ans, faire un peu d’administratif et puis souffler un peu quand les enfants sont à l’école. Au final, un an en camping-car avec de jeunes enfants, ce n’est pas de tout repos!

• 

• 

• 

• 

• 

• 

Dernière ligne droite

Les semaines passent, les étapes sont passées petit à petit et nous arrivons à la semaine dernière. Là tout s’accélère : dossier de demande de permis de travail reçu, déménagement à partir du garde meuble et voyage en avion depuis la Bretagne. Nous avons le trac quand nous passons l’immigration, j’imagine ce que ressentent les milliers de gens qui font la même chose au Canada ou dans d’autres pays comme… la France. Nous faisons partie des emplois recherchés au Canada et tout est préparé pour que la demande soit acceptée. Tout se passe très bien. Seul hic, le retard de l’avion au départ de Roissy fait que nous arrivons à une heure très avancée heure française alors toute la famille est bonne à mettre au lit. Autre petit désagrément du voyage à Montréal il a fallu récupérer nos bagages pour les réenregistrer. Et on peut dire que nous ne voyagions pas très légers! La maison temporaire qui nous accueille est très bien, avec une chambre pour chaque enfant et comme dans beaucoup de maisons ici, un sous-sol très bien aménagé.

Acclimatation

Après deux jours, je commence à travailler. Pour moi tout est à construire, apprendre, comprendre. Le défi est de taille mais tout le monde est à pied d’œuvre. Cette émulation est un vrai soutien. De son côté Wenceslas doit trouver du travail. Avant il faut régler tout notre quotidien. Nous avons de l’aide pour avoir un numéro de sécurité de sociale. Celui-ci ne ressemble pas vraiment à ce qu’on en fait en France : il ne doit être divulgué que dans quelques cas précis comme les déclarations des impôts, jamais au téléphone, et contrairement à ce que l’on fait en France, pas besoin de le communiquer à son médecin. Nous passons à la banque, et après 2h30 nous héritons de cartes de débit, de crédit qui peuvent aller sur plusieurs comptes pour la même carte. Bref nous découvrons de près les subtilités canadiennes.

• 

• 

• 

Et enfin, la neige s’invite pour nos premières visites de maison. Les habitants trouvent que c’est un peu tôt et anticipent un hiver long. Le précédent a laissé des traces ! Alors nous parons au plus urgent pour trouver manteau et boots. Mes collègues m’ont demandé si j’ai un bon manteau, je leur ai dit que ma stratégie est de l’acheter ici, et au vu du choix dans les magasins, je ne le regrette pas ! Prochaine étape, trouver notre maison à louer, l’école bilingue pour les enfants et aussi les loisirs comme le ski et le judo. Autre loisir à venir : le patin à glace sur le canal Rideau. En attendant, nous voyons les enfants du quartier faire des bonshommes de neige dès les premiers flocons !