Nous entrons au Nouveau Mexique avec l’espoir qu’il fera beau… Mais notre nuage de pluie nous poursuit. Nous réalisons rapidement que c’est un état peu riche – voir cet article comparant les états des USA –. Les maisons dans la campagne sont loin d’être rutilantes. Le Mexique est proche et nous attire. On parle de plus en plus espagnol autour de nous. L’idée nous effleure de passer la frontière plus tôt. A Taos Puebla, nous faisons connaissance avec l’architecture des pueblos.
A Albuquerque, nous retrouvons Jill et Loïc, un copain d’enfance de Wenceslas. Jill est américaine et ils vivent dans leur nouvelle maison depuis un an. Nous restons quelques jours là. Une nouvelle sensation pour nous! Pour une fois nous nous laissons guider avec bonheur dans les environs d’Albuquerque. Pour commencer la fêtes des ballons. Nous abandonnons l’idée d’aller voir leur envol, il faudrait partir à 5h du matin, faire face aux températures de la nuit, et avec les enfants, ce n’est pas une idée qui nous tente… Au petit-déjeuner, Nous en voyons quelques-uns depuis la terrasse. Et nous nous lançons à leur poursuite pour pouvoir voir leur atterrissage. Pas de chance quand nous arrivons, ils sont déjà rangés. Tant pis, la poursuite était drôle! Nolwenn nous en a dessiné un à partir de ce qu’elle a vu – en trichant un peu en regardant sur la tablette 😉 -. Nous visitons un joli musée dans les collines, montons dans les hauteurs pour voir le panorama, donnons à manger à des lamas. Et puis Nolwenn et Yohan découvrent les joies de l’escalade. Incroyable comme cette activité peut donner confiance à une petite fille de 4 ans. Merci Jill, merci Loïc!
Ce qui plait à Jill et Loïc ici : la vie proche de la nature et des sports comme l’escalade, le ski nautique, le ski tout court – au Colorado -, un peu de voiture et il n’y a plus personne, une météo exceptionnelle et puis un coût de la vie bas. Pour Loïc qui travaille de chez lui et Jill qui est kinésithérapeute, pas d’hésitation! Les petites choses de la maison qui nous ont marquées : les machines à laver, le four, les plaques, XXXL énooooormes! Le broyeur dans l’évier, bien pratique. Les horaires dans la journée, très décalés vers le matin. Maintenant que le soleil se couche vers 18h, en même temps on peut le comprendre.
Nous attendons notre frigo de remplacement, et pour patienter décidons de visiter le sud du Nouveau-Mexique. D’abord à Roswell voir les extra-terrestres, enfin la ville de ceux qui les auraient vu. Nous retenons son ambiance particulière. Des magasins qui vendent des choses bizarres, avec de la poussière dessus. Un musée un peu vieillot qui raconte une histoire quand même troublante… C’est sûr il s’est passé quelque chose ce jour de 1947 mais quoi…?
Carlsbad National Park, ce parc change de tout ce qu’on a vu. L’approche est jolie, dans la montagne, avec une vue sur toute la plaine alentour – mais il ne fait pas beau, donc nous n’en profitons pas beaucoup –. Sous une pluie à verse, nous entrons dans la caverne par un plan incliné qui part du plateau. C’est parti pour une marche de 2h30 sous terre au milieu des stalactites, stalagmites et colonnes. J’avoue ne jamais avoir visité un endroit aussi vaste… Nous sommes tentés par les balades organisées par les rangers dans les tréfonds de la caverne. Mais le frigo nous attend, donc nous avançons.
White Sands National Monument, changement d’ambiance à nouveau, ces grandes dunes sont un terrain de jeu parfait pour les enfants. Nous voyons d’autres personnes pratiquer la luge sur les pentes. On se prend à confondre sable et neige ici.
De retour à Albuquerque, Wenceslas se lance dans l’installation du frigo. Nous avons trouvé un modèle à compression. Nous le préférons au modèle à gaz car il sera insensible à l’altitude. Désinstallation du précédent, câblage électrique, installation définitive du nouveau et création des aménagements au dessus car le nouveau modèle est plus petit. Pas de quoi s’ennuyer en 4 jours. Dès que tout nous semble à peu près prêt nous disons au revoir à nos hôtes et nous dirigeons vers Grand Canyon. Ces quelques jours entre 4 murs nous auront reposés à certains points de vue. Contrairement à Nolwenn, Yohan se réveille très tôt, vers 6h du matin avec des variations selon les fuseaux horaires et le coucher du soleil. Nous avons donc pû nous relayer pour que tout le monde ne se réveille pas en même temps – inconvénient du camping car, mais aussi du bateau.
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