Baroudeurs dans le Chiapas

Nous abordons une région qui nous attire beaucoup. En direction de Tuxla, nous recevons un message d’Élodie et Hugo, que nous ne connaissons pas. Ils sont en panne depuis 2 semaines et sont bloqués au bord de la route dans un petit village en attendant une pièce d’embrayage. Nicole et Maurice rencontrés à Oaxaca leur ont dit que nous avions des enfants. Leur petit garçon Léon sera ravi de jouer avec Yohan et Nolwenn. Et en effet nous nous arrêtons à côté d’eux. http://bebe-globetrotter.com . Un peu plus tard, une autre famille arrive. Ils sont israéliens d’origine lituanienne pour lui, et d’Argentine pour elle. Ils ont 4 enfants très sympathiques. Une belle rencontre sur la route!

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En résumé, le Chiapas, nous avons apprécié :La ville de San Cristobal, son marché où tout est 10$ (pesos), où la culture indienne est très présente malgré beaucoup de touristes. Nous nous sentons bien dans cette ville et en tout y sommes retournés 3 fois! Nous y goutons à la galette des rois, qui ressemble à celle du sud de la France, et où nous trouvons 3 fèves

Les rivières et cascades souvent fréquentées uniquement par des mexicains

La route buissonnière de San Cristobal à Palenque par la frontière du Guatemala : typique, sauvage, avec d’authentiques nids de poules!

Les ruines de Yaxchilan, nos premières, accessibles seulement en bateau. Nous nous prenons un peu pour Indiana Jones… et les enfants adorent!

La jungle, ses perroquets, ses singes hurleurs et singes araignée

Les magnifiques ruines de Palenque, et la piscine du camping avec les singes hurleurs au-dessus

Le parking le plus en pente que nous ayons fait, devant le zoo de Tuxla, très instructif des espèces présentes dans la région – même si ça reste un zoo –

L’authenticité et la richesse de l’artisanat alors même que le Chiapas est un état très pauvre du Mexique

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Rencontre avec los muertos

Sur la route entre San Cristobal et Palenque. Nous prenons un chemin qui longe en partie le Guatemala. En effet sur la route directe, des attaques visant des touristes ont été récemment rapportées. Aux Guacayamas – les perroquets -, notre bivouac se situe chez Magdalena. Mais devant chez elle il y a ce qui nous semble être une fête : tables sorties, beaucoup de monde devisent gaiement, les enfants courent partout. Je demande Magdalena et avec mon espagnol pas très bon je comprends qu’elle n’est peut être pas en état de nous recevoir. Alors le monsieur nous envoie un enfant pour nous guider vers un endroit où nous pouvons nous arrêter.

Et nous arrivons dans le jardin de Magdalena. Elle n’a pas l’air d’aller si mal : elle nous demande 200 pesos et nous négocions joyeusement à 100 pesos. Elle et ses deux filles présentes paraissent très amusées. Un peu plus tard, Wenceslas repasse devant la « fête ». Et en discutant avec Magdalena, il lui demande ce qui se passe exactement. Elle le prend gentiment par la main et l’emmène dans sa maison. Là, un cercueil est ouvert sur son mari! Ce que nous avions pris pour une fête est une veillée funèbre!

Le lendemain, un cortège circule toute la matinée avec le cercueil dans le village, accompagnée par une musique mexicaine entrainante. Nous les retrouvons un peu plus tard, lorsque nous quittons l’endroit. Le cimetière est paré de mille couleurs, les gens sont habillés en blanc, et certains nous saluent. La relation avec la mort des mexicains nous a paru ce jour là bien différente de celle dont nous avions l’habitude, plutôt lugubre il faut bien le dire. Peu de temps après nous avons regardé le film d’animation Coco qui nous a éclairé, avec humour, sur cet aspect important de la vie au Mexique.

Pour voir toutes les photos suivre ce lien.